samedi 28 décembre 2013

Le perçage des fenêtres

Bon, on a acheté un fourgon tout ce qu'il y a de plus fourgon : une cabine avec deux sièges séparés et suspendus histoire de voyager confortable et le "corp" du véhicule, pour le moment entièrement tolé et vide, pas de cloison entre la cabine et le reste. Entièrement tolé, c'est le cas de la dire puisque les seules fenêtres sont celles des portes arrières et de la cabine. Voilà qui risque de faire un peu sombre, même pour une habitation nomade et de vacances. Donc, nous voilà avec notre plan, à vouloir percer des fenêtres. Oui, oui, percer des trous dans un véhicule tout neuf. Haha.
On a choisi des fenêtres (des baies, qu'ils appellent ça dans les catalogues) coulissantes avec cadre en alu noir. On en a mis trois : deux grandes de 120 x 60 cm et une petite de 60 x 60 cm. Et puis un lanterneau de 40 x 40 cm transparent qui fera office d'aération...



Au départ, on voulait les deux grandes au niveau de la future baquette, ce qui faisait une fenêtre dans la porte coulissante. Ça aurait été pratique pour les angles morts et pour que les éventuels passagers puisse admirer le paysages. Finalement, ils devront se contenter de regarder du côté gauche. Les fenêtres doivent reposer sur une structure, en bois chez nous, ce qui rajoute de l'épaisseur à la parois. Cette épaisseur n'est pas gênant pour les murs fixes et sera plus tard remplie par l'isolant. Par contre, dans la porte, ça coince. Déjà, parce que les constructeurs ont mis le bitoniau qui vérouille la porte juste pile poil où il faut pour qu'on ne puisse plus y accéder si on met une fenêtre ici. Ensuite, on s'est dit qu'à force de claquer la porte (le monde des fourgons à fait de grands progrès : sièges confortables, levier de vitesse joystic, isolation phonique... mais ils sont toujours pas capable de faire des portes coulissantes qui se ferment sans devoir brutaliser le matériel et réveiller tout le quartier...), on allait finir avec des vitres sur les pieds.

Résultat final des délibérations du jury : deux fenêtres côté conducteur avec une grande au milieu et la petite à l'arrière au niveau de la future cuisine et une fenêtre côté passager et à l'arrière, elle aussi au niveau de la cuisine.
Ah oui, et puis un lanterneau. Devinez où... au niveau de la cuisine ! 

OK, maintenant on peut percer.

Ah non. Avant, il faut faire des jolis dessins sur la belle peinture jaune (jusque là, pas de problème, Véléda© est notre ami). Et histoire de bien être sur du dessin, on refait les mesures 3 fois, et puis finalement on pose le contre-cadre contre la paroi histoire de faire un pochoir pour le tracer.


Bon en fait, on a fait le pochoir sur un carton, c'est quand même plus facile à déplacer...

Petit apparté : les fenêtres sont composées en réalité de la baie (la partie avec les vitre) et d'un contre-cadre, truc en alu qui sera à l'intérieur du fourgon. La paroi du fourgon se retrouve alors prise en sandwich entre les deux éléments
Fin de l'apparté.

Maintenant, on a notre tracé, on peut percer ?
Non. Il faut encore mettre plein de scotch sur la peinture pour éviter qu'elle ne s'écaille pendant la découpe et que la scie-sauteuse (une scie-sauteuse ? Comment ça, une scie-sauteuse ?) ne la raye.
Du coup, faut prévoir large, le scotch :


Et pour le lanterneau, ça donne ça :
La petite difficulté pour le lanterneau, c'est que les designers du fourgon on ajouter des petits reliefs sur le toit. Ça doit avoir une utilité quelconque, mais pour nous, ça veut surtout dire qu'il faut viser juste entre les bosses. Comme si c'était déjà pas assez compliqué comme ça...

Ensuite on prend une perceuse normale, avec la plus grosse mèche qu'on ai. Une perceuse ? Bin, et la scie sauteuse alors ?? Plus tard. OK.
Donc on prend la perceuse, je disais. Et on fait un trou dans un coin :
Ça, c'set pour le lanterneau mais c'est le même principe pour toutes les fenêtres.
 Et on découpe en suivant le trait :

Et voilà on a un trou :
Et puis un autre :

 Et un petit dernier pour la route :

vendredi 15 mars 2013

Le projet d'aménagement

Bon, comme je l'ai dis, face à mon manque de sérieux dans l'écriture de ce blog (qui du coup n'en est pas vraiment un...), aujourd'hui le fourgon/camping-car est quasiment fini.Mais bon, ça m'empêche pas de parler des nombreuses discussions qui ont accompagné la question "On a un camion. Youpi!! Et maintenant, on fait quoi ?"
Je pense que nous avons fait comme tous les gens qui veulent aménager un fourgon : on a cherché sur le net des fois que quelqu'un l'aurait déjà fait. Ça nous a permis de une, de trouver des idées de trucs et bidules à mettre dans notre chez-nous-à-roulette. De deux, de savoir ce que nous ne voulions pas (un truc tout fait quoi...). Pour cette partie là, les salons divers et variés nous ont aussi beaucoup aidé. C'est en entrant dans tous les modèles d'expo que nous croisions que nous avons décidé que oui, la cuisine serait en 'L'.
La recherche googolesque nous a aussi permis, entre autre, de découvrir un site très bien fait : http://www.trafic-amenage.com/. Ce site regroupe un certain nombre de projet d'aménagement, et un certain nombre de conseils.
L'avantage en plus, c'est qu'il y a un petit outils très sympathique, VehiPlan, qui est téléchargeable sur le site. Il permet, une foi le gabarit du fourgon chargé, de remplir avec différents éléments, différentes textures.
Alors nous savions que nous voulions :
  • une cuisine qui permettrait de faire à manger royalement (bin oui, on aime la cuisine nous, et pas qu'un peu)
  • une banquette transformable en lit et homologuable (deux place dans un fourgon, ce n'est définitivement pas assez...)
  • un lit qui permette aux quasiment deux mètres de Jul de ne pas dormir en mode accordéon.
  • un chauffage parce qu'on veut aussi se balader quand il gèle.
Avec le logiciel on a fait ceci au tout début de notre projet: 
En vue du dessus, c'est exactement ça. Avec le logiciel, on se rend bien compte de l'espace perdu par la cabine. Au départ, on voulait que les sièges avants pivotent pour gagner cet espace. Mais nous voulions aussi des sièges suspendus pour plus de confort en roulant. Or, pour le moment, il semble que les embases pivotantes ne soient pas encore homologables pour les Crafter... Dommage

Finalement, les placards hauts de droite ont disparu. Il nous a semblé que ça boucherait trop le passage et nous avons eu raison. Le placard en bas à droite est occupé par le réservoir d'eau propre que nous voulions à l'opposé de la banquette pour répartir les charges. C'est aussi là que se trouve la pompe à eau.

En mode jour ça donne ça. La nuit, on descend la table au ras des pâquerette et on déplie la banquette de gauche. Celle de droite est en fait le "local technique", caisson regroupant tous les panneaux électriques et qui est recouvert de coussins.


Au final, ce petit outil est vraiment très bien fait. Il ne manque qu'un tout petit détail qui a son importance : les passages de roues ne sont pas indiqués. Or, ça joue beaucoup. Par exemple, pour nous, il a fallu se creuser les méninges pour placer le frigo, en tenant comte de ces passage de roues, des normes (ah les normes, elles méritent un blog à elles toutes seules si on veut passer par la DRIRE...), des autres gadgets à mettre en place au même endroit (chauffage, bouteille de gaz, tuyaux d'eau propre et sale...).